Jean-François a effectué un doctorat à l’Université de Lausanne sur la biologie et la gestion de l’omble chevalier dans le Léman. Il a ensuite étudié pendant plusieurs années la truite de mer en Suède, puis a travaillé dans un bureau d’écologie genevois avant de devenir Conservateur au Musée du Léman. Parallèlement, il a continué ses recherches sur la truite en Slovénie, en Grèce et sur les rives du Léman. Il est actuellement Professeur HES à HEPIA Genève et enseigne également à l’Unil.

Comprendre le monde qui nous entoure m’a toujours passionné. Que ce soit en parcourant les paysages montagneux ou la tête sous l’eau, j’ai toujours été intrigué par la manière dont les humains ont façonné leurs milieux de vie. J’ai ainsi suivi un cursus d’ingénieur en gestion de la nature à HEPIA, puis une formation d’éducateur en environnement. J’ai ensuite étudié l’hydraulique ainsi que les milieux aquatiques et leurs habitants, toujours à HEPIA. J’ai fait mon service civil à La Maison de la Rivière et réalisé des aménagements en bord de lac et de rivière, puis j’ai rejoint l’équipe afin de coordonner le chantier de construction du centre et assumer les responsabilités de Directeur adjoint.

Avant que l’exploration des territoires sauvages de Sibérie ne m’amène à la photographie, je suis naturaliste. Et c’est grâce à l’éducation à l’environnement que j’étanche ce besoin de nature sauvage. M’intéressant particulièrement à la complexité des rapports entre l’homme et la nature ainsi qu’à la pédagogie par la nature, c’est à travers l’interprétation du patrimoine naturel que j’amène les visiteurs à découvrir et comprendre les éléments du vivant qui constituent les espaces naturels.

Ayant grandi à la campagne, la nature a toujours fait partie de ma vie. Elle me permet de me ressourcer et de garder un équilibre de vie. Malgré cette affinité, j’ai choisi d’étudier à l’école technique puis j’ai eu la chance de pouvoir me perfectionner et travailler comme technicienne vidéo. La construction de notre maison a été un déclic car chaque choix soulevait son flot de questions qui m’ont donné l’envie d’en savoir plus sur le développement durable. Afin de satisfaire cette curiosité, j’ai repris le chemin de l’école. En parallèle, la municipalité de ma commune recherchait du monde et j’ai eu l’envie de m’impliquer dans la vie villageoise. Aimant autant le contact, l’organisation d’événements ou la gestion de projet, je retrouve toute cette diversité et plus encore dans mon travail à la Maison de la Rivière.

Passionnée par la nature et ses richesses, j’ai décidé de suivre des études en biologie. J’aime transmettre des connaissances, rédiger et pouvoir faire le lien entre le monde scientifique et le grand public. Lien à mon avis essentiel lorsque l’on cherche à protéger notre patrimoine naturel. Après plusieurs expériences dans la vulgarisation scientifique et la communication, je suis désormais heureuse de mettre mes compétences au service de La Maison de la Rivière, afin de valoriser le travail qui y est fait et de participer à son succès !

Après quelques années travaillées dans les banques de la place de Lausanne, je me dirige vers un métier créatif. En autodidacte, je crée et exploite un commerce de broderie. Je vends du loisir, tout ce qui touche à la broderie manuelle (pas de machine dans cet art). J’enseigne à ces dames et messieurs qui souhaitent maîtriser toute sorte de broderie traditionnelle. J’ai rejoint l’équipe de La Maison de la Rivière en tant que secrétaire de direction. Je m’occupe également de l’administration de l’Association des Amis de la Maison de la Rivière.

Entre les airs qui ont accompagné mes premières années professionnelles, la terre que je foule depuis ma jeunesse en quête d’authenticité et l’eau dans laquelle j’aime glisser entre galets et roseaux, je trouve mon équilibre dans la nature. Dix- sept années dans le giron de Swissair (Swiss), une deuxième vie dans l’accueil et la gestion d’événements, au Coin du feu et à l’orée des bois, c’est ainsi que j’aime résumer ma vie que j’ai la chance de poursuivre ici, près du lac, à l’ombre des feuillus, au frémissement du Boiron qui file entre les pierres.

Toute petite déjà, je restais scotchée des heures devant tous les aquariums qui croisaient mon chemin. Ayant vécu à la campagne toute ma vie, la nature et surtout les milieux aquatiques m’ont toujours passionnés et cela m’a poussé à réaliser un Bachelor et un Master à HEPIA pour devenir ingénieure en Gestion de la Nature. Afin de poursuivre ma formation, j’ai également passé le brevet de pêche électrique et un CAS sur les poissons d’eau douce. C’est aujourd’hui un plaisir pour moi de travailler à La Maison de la Rivière.

Depuis toute petite, j’ai baigné dans le domaine des rivières. Après une année passée en Suède à l’âge de 3 ans à me promener au bord des cours d’eau avec un bâton imitant la perche des pêches électriques pour faire « comme papa », puis un séjour en Slovénie à la recherche des mystérieuses truites marbrées, j’ai entrepris des études en Environnement. Maintenant, quand je ne suis pas dans l’eau à étudier les truites, je me promène dans la nature, mon appareil photo toujours à portée de main, à l’affût d’un animal, d’une plante ou d’un paysage.

Après avoir étudié les maths et la physique dans le but de devenir pilote, j’ai bien compris que cette approche ne me ferait pas décoller. Il me fallait de la nature, et de l’eau ! Cela avait-il un lien avec ma famille biologiste et ma passion pour les bateaux ? Peut-être… Les études en Gestion de la nature m’ont alors offert une approche naturaliste de l’environnement et m’ont permis d’étudier un peu plus en détail les écrevisses, lors de mon travail de Bachelor. J’ai ainsi pu revenir aux sources, paradoxalement à l’embouchure du Boiron…

Depuis aussi longtemps que je puisse m’en souvenir, j’ai toujours ressenti le besoin d’être dehors et de découvrir la nature. Ma sensibilité à l’égard de la faune et de la flore sauvage m’a poussée à entreprendre des études en environnement. En réalisant mon travail de bachelor à La Maison de la Rivière en 2021, je me suis découvert un intérêt marqué pour la faune piscicole et les milieux aquatiques. Après avoir parcouru un peu de chemin, je suis heureuse d’être de retour pour étudier ces animaux passionnants : les poissons.

Voyageuse invétérée, j’ai eu l’occasion parmi de multiples pays de découvrir l’île de Bornéo au cours de mes études en Géographie et Environnement. Révoltée par la régression de la forêt primaire liée à la prolifération du palmier à huile, je me suis plongée corps et âme dans les questions inhérentes à la durabilité. Après un mémoire universitaire traitant de la problématique de l’huile de palme, j’ai décidé de me consacrer à la préservation et la sensibilisation des ressources naturelles locales. Aujourd’hui, il est impérieux de trouver des solutions durables à notre mode de vie.